ça Brulonne

Un peu d'histoire...

Un peu d'histoire...

Décembre 2016

Nous sommes allés aux archives départementales à Angers au mois de décembre dernier.

Nous avons retrouvés quelques documents du Brûlon...

Sur un ancien registre foncier, nous avons découvert que le Grand Brûlon était répertorié en "terre". Le marquis de Cheverny les possédaient et les a vendu à René Hilaire en 1845. En 1851, apparait la dénomination "maison". On comprend pourquoi alors la maison ne figure pas sur les cartes de Cassini. Mais cela correspondrait il réellement à l'année de construction ?

On doute car l'année où les Humeau achète le Brûlon en 1854, il est aussi précisé dans le livre de Victor Bouyer qu'ils y recontruisent "les ruines". Ce fait pourrait nous laisser croire qu'il y avait un bâtiment laissé à l'abandon, en ruine, maison ou grange...?

L'enquête se poursuit...

Pour ceux que ça intéresse, voici le lien des archives départementales, et plus précisément de la rubrique "dictionnaire historique du Maine et Loire où il est répertorié tous les lieux dits, fermes... Par chance vous pouvez avoir des détails de votre maison, des dates...

 

Octobre 2016 :

Suite à l'achat du Brûlon, nous avons voulu en savoir un peu plus sur son histoire...

Nous avons eu un premier document officiel entre les mains remis par mamy Frémondière, l'acte notarial de 1908 :

Sur ce document, la partie "origine de propriété" nous renseigne sur les propriétaires successifs du Brûlon et sur les différentes dates d'acquisitions :

- 4 Juillet 1845, Guillaume Hurault, le Marquis de Vibraye à Cheverny, vend le Brûlon à M. Hilaire (Mortagne 85)

- 28 sept 1854, René Hilaire vend à Jean Humeau et Françoise Dugast (arrières grands parents à mamy Frémondière)

Sur l'acte notarial, il est précisé que la propriété s'appelait "Le Grand Brûlon". C'était une borderie, c'est à dire, une petite ferme.

- 1901, Les cinq enfants de Jean et Françoise Humeau ( Michel, Léonie, Jean, Joséphine et Marie), héritent du grand Brûlon suite à la mort de leur parent. Marie, vivant elle, à la Roussellière, s'est fait racheter sa part pour 1600 francs par ses frères et soeurs.

- 1908, Josephine Humeau et son mari Victor Tijou (grands parents de mamy, habitant à la Miotterie à Neuvy en Mauges), rachètent avec Jean Humeau (frère de Joséphine) et sa femme Marie Viau, la moitié de la propriété à leur deux autres frères et soeurs pour 3 000 francs. 

- A la mort des deux couples Joséphine/Victor et Jean/Marie, le Brûlon est partagé entre tous les enfants ! ce qui représente 1/10 pour les 5 enfants de Joséphine et Victor (dont Victor Tijou père de mamy) et 2.5/10 pour les deux enfants de Jean et Marie

VOUS SUIVEZ TOUJOURS ?!...

- En 1936 et en 1955, Victor Tijou et Marie Roulier (parents de mamy, habitant les Noues à Saint Lézin), ont racheté les parts de tous les enfants pour en être les unique propriétaires.

- Depuis 1951, Thérèse Tijou et Joseph Frémondière (papy et mamy), s'y installent avec une activité agricole. 

 

A côté de ça, nous avons eu quelques petites infos supplémentaires dans le bouquin "Histoires et petites histoires de Chemillé"  :

 

A partir de 1854, Jean Humeau et Françoise Dugast reconstruisent une partie du Brûlon qui était en ruine et s'y installent qu'en 1865. Une partie neuve est réalisée en 1882. (informations à vérifier)

 

 

Un peu d'histoire...

Nous continuons les recherches sur les origines et date de construction du Brûlon.

Le Brûlon ne figure pas sur les cartes Cassini (XVIIIeme s.) et l'Etat Major (1820-1866). Mais il est dit dans ce livre que ce n'est qu'au XVIII et XIXème siècle que la plupart des fermes et lieux-dits trouvent un nom : les cultivateurs devenaient peu à peu propriétaire de leur exploitation. 

Aussi, la ferme voisine du Brûlon, s'appelle "La Roche Brûlon", y'aurait il un lien...? La ferme de la Roche, elle figure sur ces anciennes cartes. Etait-ce à l'époque une seule et même ferme...? N'avait t'elle pas de nom ou bien elle n'existait tout simplement pas...

 

Nous continuons notre enquête. Toutes personnes ayant des informations supplémentaires sur cette affaire, merci de nous faire parvenir les différents éléments avec preuves à l'appui. 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
L
moi ce que je sais, c'est qu'en 2016 les nouveaux propriétaires, y on tout cassé la maison avec une grosse machine !!
Répondre